Dépenser moins à Rome qu’à Florence, c’est possible. Encore faut-il savoir où placer ses priorités et anticiper les imprévus. Un séjour dans la capitale italienne ne s’improvise pas : chaque ruelle, chaque euro, chaque trajet compte.
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Se déplacer à Rome, quelles sont les options ?
Avant de faire un voyage à Rome, mieux vaut établir dès le départ comment vous allez circuler sur place. Se promener à pied reste sans doute la meilleure manière de s’imprégner de la ville. Flâner dans les quartiers, explorer les ruelles animées, s’arrêter devant une fontaine ou une place inattendue : Rome se découvre au rythme des pas, et les plus curieux auront de quoi s’occuper sur plus de 70 kilomètres de balades urbaines.
Rome dispose aussi d’un réseau de transports en commun solide, notamment bus et métro. Pour les utiliser, mieux vaut acheter vos billets en avance, directement au guichet. Ne comptez pas sur une improvisation de dernière minute : rares sont les arrêts équipés d’un point de vente, et attendre le prochain bus peut vite tourner à l’épreuve de patience. Les horaires, d’ailleurs, oscillent entre avance déconcertante et retard notoire.
Pour ceux qui veulent filer à l’italienne, la location de Vespa en libre-service s’est démocratisée. Il suffit de scanner un QR code et de s’élancer, cheveux au vent, sur les avenues et les places.
Prévoir le budget pour un séjour à Rome
Rome réserve quelques bonnes surprises côté porte-monnaie. Pour anticiper au mieux, voici les principaux postes de dépense à surveiller :
- L’alimentation : Au restaurant, l’eau et le « couvert » s’ajoutent à l’addition. Comptez 1 à 2 euros pour ce service. Un panini coûte autour de 6 euros, un plat de pâtes atteint souvent 12 euros, tandis qu’un plat de viande grimpe à 18 euros.
- Les activités touristiques : Certaines merveilles romaines restent accessibles gratuitement : le Panthéon, la basilique Saint-Pierre, ou encore de nombreuses églises. D’autres visites sont payantes : il faut prévoir 18 euros pour le Colisée, 17 euros pour le musée du Vatican, 8 euros pour gravir la coupole de Saint-Pierre, 11 euros pour le château Saint-Ange.
- L’hébergement : Trouver une chambre à Rome, c’est possible à tous les prix. Les tarifs débutent autour de 50 euros la nuit, selon la saison et le quartier.
Les entrées auprès des sites d’intérêt
La réservation à l’avance
Anticiper, c’est gagner du temps sur place. En réservant vos billets pour les grands musées ou monuments, vous évitez les files d’attente interminables. Cette astuce permet d’optimiser chaque heure sur place, surtout pour des lieux comme le musée du Vatican ou le Colisée, où la sécurité impose un passage obligé par la file d’entrée. Plus rapide, moins stressant : votre visite commence dès la porte franchie.
L’achat de billets uniquement sur des sites officiels
Repérer les plateformes officielles peut demander quelques recherches, d’autant que certains sites alternatifs affichent des prix attractifs. Pourtant, pour éviter toute mauvaise surprise, billets refusés, surcoût imprévu ou files supplémentaires, mieux vaut réserver uniquement sur les sites officiels.
Un cas concret : l’accès au Panthéon. L’entrée reste gratuite, mais l’inscription en ligne préalable s’impose. Pour la basilique Saint-Pierre, la visite classique ne coûte rien, mais monter en haut de la coupole demande un supplément : 8 euros pour l’ascension à pied, 10 euros en ascenseur, à régler sur place, en espèces uniquement.
Quid sur le Roma Pass
Pour ceux qui veulent multiplier les visites et se déplacer facilement, le Roma Pass permet d’accéder à de nombreux sites touristiques et aux transports publics. Deux exceptions : la Chapelle Sixtine et le musée du Vatican n’entrent pas dans le forfait. Deux formules existent : 32 euros pour 48 heures, 52 euros pour 72 heures.
Avant de céder à la tentation, prenez le temps de calculer : pourrez-vous vraiment visiter, en deux jours, la Villa Borghèse, le Colisée et la villa Médicis ? Le vrai point fort du Roma Pass reste l’accès illimité aux transports, plus qu’à une liste exhaustive de monuments.
Rome ne se livre pas à la première visite. Elle s’explore, se calcule, se savoure, parfois à pied, souvent en s’étonnant, toujours avec le goût du détour. Le premier séjour n’est qu’un début : la Ville éternelle attend toujours ceux qui savent la regarder autrement.